La reconnaissance faciale est au cœur de l'actualité.
Le 28 octobre l'EDPS par la voix de Wojciech Wiewiórowski Assistant Supervisor, prenait position en faveur de l'ouverture d'une vraie réflexion sur les enjeux de cette technologie au delà des principes de protection des données, en s'appuyant par exemple sur la dignité humaine.
Aujourd'hui 29 octobre, la CNIL a publié un communiqué sur une expérimentation dans un lycée de la région PACA mettant en place un système de reconnaissance faciale à l'entrée.
Elle considère ainsi que le " dispositif concernant des élèves, pour la plupart mineurs, dans le seul but de fluidifier et de sécuriser les accès n’apparaît ni nécessaire, ni proportionné " aux es objectifs de sécurisation et la fluidification des entrées et qu'il est donc contraire "aux grands principes de proportionnalité et de minimisation des données posés par le RGPD (Règlement général sur la protection des données). "
Les objectifs pouvant être atteints par des moyens moins intrusifs en termes de vie privée et de libertés individuelles;
Elle alerte sur les risques accrus sur une population composée de mineurs, et la création d'un sentiment de surveillance généralisée.
Elle annonce enfin des travaux au sein de l'institution qui donnera lieu à une communication prochaine.
Le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, s'était exprimé dans une interview au Monde le 14 octobre dernier à la fois en faveur d'expérimentations industrielles mais aussi d'une instance spécifique, composée de membres issus de différentes administrations et régulateurs, sous la supervision de chercheurs et de citoyens. Celle-ci serait créer en coordination avec la CNIL et aurait pour mission d'évaluer les expérimentations.
Au sein de Renaissance Numérique, un groupe de travail a été constitué pour faire un rapport sur le sujet, et organisé un colloque qui se tiendra en décembre en partenariat avec les instances publiques. une communication prochaine sera faite.
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